Partir étudier à l'étranger

PERSPECTIVE INTERNATIONALE

  • Séville, Turin, Londres, Lausanne, Copenhage, Montréal, Togo, Madagascar, Guatemala, Rwanda... Nos étudiants sont déjà partis partout dans le monde ! 
  • Que ce soit pour suivre des cours et/ou prester des stages, les opportunités ne manquent pas : Erasmus+, Erasmus Belgica, FAME, bourse ARES ou conventions passées avec des institutions d'accueil.

 

 

QUELLES SONT LES POSSIBILITÉS ?

À partir de la 3ème année

Vous pouvez personnaliser votre projet de stage en y intégrant un départ à l'étranger. La courte durée du stage, équivalent à 3 ou 6 semaines de stage en fonction de l'organisation de l'année académique, ne permet pas d’être financée par un programme européen.

 

Partenariat avec Odisee

Vous aurez l’occasion de rencontrer des étudiants néerlandophones sur le campus Galileo et pourquoi pas de participer à des activités ponctuelles en vue de développer vos compétences linguistiques et professionnelles.
Pour en savoir plus, consultez le site Odisee
 

À partir de la 4ème année et en spécialisation

Les opportunités se font plus larges (bourses Erasmus, bourse Erabel (= Erasmus Belgica), bourse FAME, bourse ARES, stage optionnel...) et vous permettent d'enrichir votre cursus au travers d'une expérience souvent inoubliable tant sur le plan humain que professionnel.

 

Après vos études

Le programme Erasmus+ propose des bourses aux diplômés qui souhaitent effectuer un stage à l’étranger, et ce, dans l’année suivant l’obtention du diplôme de l’enseignement supérieur. Le jeune diplômé doit être sélectionné par son établissement au cours de sa dernière année d’études et doit terminer son stage à l’étranger dans l’année suivant l’obtention de son diplôme. 

Plus d'infos

DOCUMENTS UTILES

 

ÉTUDIANTS À BESOINS SPÉCIFIQUES

Le service mobilité, en concertation avec le service d'accueil et d'accompagnement, aménagera au mieux la mobilité de l'étudiant.

CONTACT

 

TÉMOIGNAGES

Alost, par C.C. : "Le pays dans lequel j’ai choisi de faire un Erasmus de 9 semaines, se nomme Belgique. Et oui ! Je suis restée en Belgique mais je suis allée en Flandres, plus précisément à Alost ou Aalst en néerlandais. Vous vous demandez la raison pour laquelle j’ai décidé de faire mon Erasmus dans cette ville : premièrement faire un stage dans mon pays d’origine Cameroun aurait demandé beaucoup de paperasse ; deuxièmement j’avais déjà été titillé par cette idée car ayant une connaissance qui fait des études en Soins Infirmiers à Ostende, elle m’avait un peu expliqué leur manière de travailler et je voulais voir de mes propres yeux. Mais mon choix a été véritablement guidé par le fait que je voulais parler mieux le néerlandais, quoi de mieux que d‘être y plonger et surtout par le fait que je voulais du repos, se lever très tôt pour aller en stage pendant 3ans et demi n’était plus si facile. Alost se situe en Flandres Orientale, se trouvant à mi-chemin entre Bruxelles et Gand (dans la zone la plus densément peuplée de Belgique), comptant environ 130 000 habitants. Elle est accessible de Bruxelles par des trains directs et des bus DeLijn (214, 212, 213).

Le carnaval d'Alost se déroule chaque année durant trois jours à compter du dimanche qui précède le carême. Il a été inscrit par l'UNESCO en 2010 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité6. Mais le 14 décembre 2019, cette institution, réunie à Bogota, supprimera le carnaval de sa liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité après avoir constaté dans le défilé, la présence d'un char aux relents délibérément antisémites. C'est la première fois que l'Unesco procède à un retrait de la liste du patrimoine culturel immatériel. Cette année fut une année remplie de péripéties pour moi au niveau stage (mieux vaut en rire que pleurer surtout que j’ai fini avec). Étant donné que mes stages en Mob ont été validés tardivement par le responsable de stage d'Odisee, je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de visiter le campus comme prévu.

J’avais voulu faire un stage à Kind en Gezin (ONE côté francophone) mais je n’ai malheureusement pas eu de place. Du coup, avec l’aide de madame Raveschot, j’ai été à l’hôpital Onze Lieve Vrouw en chirurgie cardio, vasculaire et pulmonaire. Comment vous dire que le 1er jour, j’étais paniquée, angoissée par rapport à la manière dont le stage va se dérouler. J’avais reçu des livrets de la part de Madame Raveschot avec des termes médicaux en néerlandais traduits en français. Lire un mot et l’entendre sont 2choses différentes. Je me souviens de mon 1er rapport du matin, ma feuille était quasi vide mais avec persévérance et l’aide de l’équipe (plusieurs d’entre eux se débrouillaient en français) + de mes pairs (l’une d’elle parlait français) j’ai appris beaucoup de mots, j’ai appris à m’exprimer spontanément. J'avais un carnet avec les nouveaux mots de néerlandais, j’étudiais ces mots, Google Traduction était devenu mon meilleur ami. Je demandais également la traduction quand je ne comprenais pas. Au début, je n’avais pas trop envie d’aller répondre aux sonnettes car j’avais peur de ne pas comprendre les patients, mais mes pairs m’accompagnaient. Quand les patients voyaient que j’étais bloqué, ils parlaient en français. Au courant de la fin de la 2e semaine et de la 3e semaine, j’allais dans d’autres unités pour récupérer des médicaments, les bagages des patients et aussi pour accompagner les patients aux examens.

Ensuite j’ai été, au départ pour une durée de 3semaines, à Daenshuis, een wijkgezondheidscentrum (centre de santé de quartier). Le centre de santé est situé non loin du centre-ville, un bus s’arrête en face quant aux autres bus ils s’arrêtent à moins de 5min à pied du centre. Je faisais des consultations et des soins à domicile, les soins étaient très variés. Au fur à mesure, j’ai amélioré mon néerlandais. Je devais faire un stage en pédiatrie mais malheureusement n’ayant pas de place, je suis resté 3 semaines de plus où j’ai pu faire mon stage pré professionnel avec l’accord de Mesdames Struelens, Raveschot et Urbain. J'ai été emmené à faire des consultations et des visites à domicile seule mais la 5e et la 6e semaine, je connaissais les patients donc c’était plus facile. J’ai dû communiquer avec les médecins pour avoir des informations sur des patients ou pour leur transmettre des observations sur des patients. En consultation, je devais faire une prise de sang mais je n’avais pas de bon j’ai appelé le médecin pour lui demander de faire le bon, de me dire quels tubes je dois prendre. J’appréhendais mais après la 1ère, les autres fois étaient plus faciles.

Le conseil que je peux donner c’est de ne pas hésiter à aller en Erasmus car on tombe sur des merveilleuses personnes et sur des endroits extraordinaires. On acquiert de l’expérience, on apprend de nouvelles choses. J'ai eu des moments de rigolades avec des étudiantes, des infirmiers, des secrétaires, des patients. De l’autre côté du pays, ils mettent la pédagogie au premier plan. L'étudiant est encouragé dans son apprentissage ; emmené à commettre des erreurs, les comprendre et les rectifier. Les derniers jours du stage, le MFP passe pour discuter avec l’équipe et l’étudiant du déroulement du stage, ce que je trouve chouette.

Cette expérience a fait grandir ma confiance en soi, à améliorer ma manière de travailler, m’a appris beaucoup. Et pour cela, je ne regrette pas du tout mon choix de faire 9semaines à Alost.

Par rapport à la bourse, j’ai reçu ¾ avant le début de stage et l’autre partie sera versé après avoir rempli les dernières conditions.

Donc si vous avez un bon niveau de néerlandais, n’hésitez pas à y aller."

  • Valence, par A.L. : "Le but premier de mon Erasmus a été de pouvoir parfaire mon niveau d’espagnol et de découvrir une ville que je ne connaissais pas afin de m’insérer au quotidien dans une autre culture. L’Espagne est un pays qui regorge de joie de vivre, de soleil, d’une gastronomie excellente et bien sûr de fêtes notamment Las Fallas à Valence! Mais aussi partir permet de faire de nouvelles rencontres, de s’ouvrir l’esprit et d’acquérir de la maturité. S’évader du quotidien et du stress permanent permet réellement de prendre du recul et de souffler ! L’idée était d’être confrontée à un système de soin et à un rythme de vie différents. J’ai choisi Valence pour sa proximité avec Madrid, Sagunto et ses magnifiques villages aux alentours mais aussi pour le fameux hôpital La fe à la pointe de la chirurgie cardiaque. C’est ainsi que l’on m’a assigné à ce service géré par une équipe très agréable, à l’écoute et prête à favoriser notre apprentissage. Cela m’a permis de prendre encore plus d’indépendance et de perfectionner ma dextérité sur certaines techniques et mon raisonnement clinique spécifique au postopératoire d’une chirurgie cardiaque. J’ai eu l’opportunité de passer quelques jours en cathétérisme cardiaque et d’assister à une opération à coeur ouvert consistant à effectuer un remplacement d’une valve aortique. Cette expérience a été époustouflante! ! Travailler avec les étudiants de La Fe et les professeurs a été un réel enrichissement pour ma formation, et j’ai pu ainsi comparer nos formations et donc me constituer mon propre avis. Etre au contact de patients accompagnés 24h sur 24h par leur famille m’a permis de prendre en charge non seulement les patients mais également leur entourage tout en créant un lien d’autant plus fort. J’ai pu tisser de fortes relations avec les membres de l’équipe et pu ainsi prendre rapidement mes marques tout en étant complètement intégrée ! Cette expérience a été extrêmement bénéfique tant sur le plan professionnel que sur le plan personnel. J’en sors grandie et je ne regrette en aucun cas de m’être lancée dans cette aventure! Je me suis réellement épanouie tout le long de mon Erasmus grâce à l’ambiance de cette ville, l’amabilité des personnes et aux rencontres que j’ai pu faire. Je recommande vivement de faire un Erasmus et surtout de le faire à Valence !"
  • Séville, par R.P. & A.S.S. : "Séville est une ville située au sud de l’Espagne, en Andalousie, dont elle est la capitale. Elle est peuplée d’environ 700 000 habitants et offre de nombreux bâtiments prestigieux, issus de différentes époques historiques. Par exemple, la cathédrale est l’une des plus grandes du monde et laisse le souffle coupé aux nombreux touristes qui viennent par millier chaque année. Le climat à Séville, et particulièrement au printemps, est très agréable à vivre. La plupart du temps, il fait entre 20 et 30 degrés. Période La période de notre Erasmus a duré 2 mois et demi. Ce fut une période intense, riche en émotion ainsi qu’en apprentissage. Au total, nous avons passé neuf semaines de stage dans le même hôpital, dont 6 semaines dans un service médicochirurgical et 3 semaines dans un service plus spécialisé, à savoir les soins intensifs et les urgences. Le temps a filé, nous avons eu la chance de rencontrer des personnes qui nous ont apporté beaucoup de choses sur le plan professionnel, mais également sur le plan personnel. L’Hôpital L’hôpital où nous avons eu l’occasion d’effectuer nos stages était un hôpital privé avec un fonctionnement très différent de celui que nous connaissons, tant au niveau de l’organisation des services qu’au niveau de l’exécution des soins et de la prise en charge des patients. Concernant les techniques, par exemple, les infirmières nous ont donné beaucoup d’occasion de pratiquer afin de perfectionner nos gestes. Nous étions considérées comme des collègues, et donc nous avons pu profiter d’une certaine autonomie tout en étant guidée par l’équipe soignante. En outre, étant donné que nous nous sommes retrouvées dans un environnement nouveau, avec du matériel de soins différent et des noms des médicaments nouveaux, le tout dans une langue étrangère, nous avons dû nous adapter. Pour cela, nous avons été très bien encadrées, les infirmières ont fait preuve de beaucoup de patience et de pédagogie auprès de nous. Aussi, nous avons eu la chance de « voyager » au sein de l’hôpital. Par exemple, nous avons pu assister à une chirurgie lombaire, et ce de très près. En effet, le chirurgien a sollicité notre participation notamment, en nous proposant de lui passer les instruments, d’agrafer à la fin de l’intervention, etc. Nous avons également pu passer 2 jours dans à la consultation externe, avec l’infirmière de soins de plaies. Nous sommes aussi allé à la pharmacie pour assister à une préparation stérile d’alimentations parentérales pour grands prématurés. Logement Lors de notre arrivée, nous avons logé plusieurs jours dans une auberge de jeunesse, le temps de trouver un logement. Un ancien étudiant de Galilée, déjà parti en Erasmus à Séville, nous avait recommandé différents quartiers pour vivre. Ainsi fut-il, nous nous sommes installées là-bas, à savoir, la Alameda et la Alfalfa, situés proches du centre historique. Nous recommandons fortement ces quartiers aux étudiants pour y vivre, ils y trouveront une vie de quartier, des bars mais aussi de la tranquillité et de chouettes endroits pour manger. Aussi, nous avons loué des vélos de la ville (Sebici), qui nous ont permis de « nous déplacer très facilement et aussi de nous rendre à la station d’où partait notre bus chaque matin pour aller à l’hôpital (15 minutes de route). Langue A Séville, les gens parlent l’ »Andalou ». C’est une langue dont les habitants (les Sevillanos & Sevillanas) prétendent que « si vous comprenez et parlez l’andalou, vous serez capable de comprendre l’espagnol dans n’importe quel endroit du monde ». En effet, au début, nous avons éprouvé des difficultés à suivre les conversations. Cependant, petit-à-petit, nous nous sommes approprié la langue. Aussi, le niveau requis de maîtrise de la langue (B1), nous semble approprié pour effectuer le stage et profiter un maximum des apprentissages. Fun Séville est une ville remplie d’endroit pour sortir, que ce soit pour partager des tapas entre amis, boire un « tinto de verano » innocemment à l’heure du goûter, découvrir le « vino de naranja », le flamenco, danser les espagnolades jusqu’au petit matin, etc. Nous avons également eu la chance de participer à deux grands événements de l’année, à savoir la Semana Santa, et la Feria. L’un étant une démonstration fulminante de la foi très présente ici en Andalousie, et l’autre, une fête très traditionnelle offrant un voyage dans le temps."
  • Paris, par S.C. : "J’ai voulus partir en Erasmus pour découvrir une version des soins différente et une prise en charge des soins différente. Je voulais observer la différence qu’il pouvait y avoir dans la prise en charge des patients selon le pays. Et je voulais également tester ma capacité d’adaptation. Je me suis dirigé vers Erasmus à Paris, premièrement car mon souhait de départ était d’aller à l’hôpital des enfants Necker. J’avais le souhait d’aller en pédiatrie et de poursuivre en urgence pédiatrique. Deuxièmement, ayant le souhait et le projet de me rendre à Paris pour me plonger dans la vie d’une infirmière parisienne. Me familiariser avec les différences, les techniques de soins, les protocoles, les noms des médicaments… Je suis resté à Paris 3 mois. Rapidement on prend gout à la vie parisienne, on s’implique dans énormément de choses passionnantes : les visites et les clubs, les musées, le sport, les amies, les excursions, et bien sûr le travail à l’hôpital… Mon premier stage était de 6 semaines et a eu lieu en hospitalisation à domicile, à centre de Broussai. Il y avait une excellente ambiance, dans l’équipe il y avait quelque jeunes diplômés qui m’ont donné énormément de confiance et de motivation. Je me suis reconnue comme professionnelle à part entière à travers eux, et j’ai pu à travers eux observer et pratiquer les différences de technique de soins apprises à l’école. J’ai ensuite terminé mon Erasmus avec 3 semaines en hospitalisation à domicile pédiatrie. Ce stage m’a permis de me rendre compte qu’un soin « anodin » que je fais tous les jours peut se transformer en véritable découverte. ON NE SOIGNE PAS UN ENFANTS COMME ON SOIGNE UN ADULTE. Il est nécessaire de toujours déborder d’imagination pour effectuer n’importe quel soin, du plus banal (pose d’un bracelet d’identification) au plus complexe (pose d’un cathéter). Ce qui m’a le plus plu, reste la sincérité des réponses aux questions que je posais aux enfants. Ce stage m’a permis de toujours essayer de chercher, par quelque moyen que ce soit, de diminuer le plus possible la douleur ! Je tiens à remercier notre institut de formation la Haute Ecole Galilée pout tout l’investissement dans ce programme de mobilité qui m’a permis tout d’abord de découvrir l’existence de la mobilité Erasmus, m’a fait bénéficier des partenariats avec d’autres institution européennes, m’a suivi tout au long de mes stages à l’étranger et m’encourage encore aujourd’hui à promouvoir cette mobilité."
  • Paris, par M.C.B.: " Avant de rentrer en formation, je n’avais jamais envisagé avoir l’opportunité de partir à l’étranger. Cette opportunité s’est présentée au début de ma troisième année, j’ai alors tenté ma chance. J’ai effectué mon stage en soins à domicile pédiatrique situé dans la ville de Colombe en région Parisienne. Le service est rattaché à un hôpital de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris dont la particularité et de se déplacer au domicile. Elle assure la poursuite au domicile d’une hospitalisation. Les prises en charge permettent « d’assurer au domicile du malade, pour une période limitée mais révisable en fonction de son état de santé, des soins médicaux et paramédicaux continus et coordonnes ». Elle est polyvalente et généraliste. Elle couvre tous les modes de prise en charges, les femmes en ante ou post-partum, les enfants, les personnes âgées en passant par tous les stades de la vie adulte. L’hospitalisation à domicile pédiatrique prend en charge des enfants quel que soit leur âge, atteints de pathologies aigües ou chroniques ou nécessitant une prise en charge palliative, et qui en l’absence d’HAD resteraient hospitalisés en établissements de santé. J’ai décidé de me lancer dans cette aventure car j’avais envie de changer, voir une organisation différente, voyager, échanger. À travers cette expérience j’étais complétement immergée dans un système de soin différent que celui que j’ai connu jusqu’à maintenant, Je pense que cela m’a apporté pour ma future pratique professionnelle une plus large ouverture d’esprit, une adaptabilité de connaitre les méthodes utilisées, je devais parvenir à m’intégrer dans l’équipe et répondre aux besoins des patients. Durant ce stage, j’ai découvert le milieu médical sous une autre forme, c’est-àdire pas dans une structure hospitalière classique mais dans des habitations plus familières aux patients. Il m’a permis de faire appel à mes capacité d’adaptation en faisant preuve d’ergonomie et d’organisation car en effet effectuer des soins au domicile du patient est très différents de que ce que j’ai connu jusqu’à maintenant, le matériel utilisés, la disposition des lieux et la logistique ne sont pas les mêmes qu’en milieu hospitalier ; le soin peut par exemple être réalisé dans le lit du patient sur le canapé ou autre et il faut alors sans cesse faire appel à son esprit de réflexion afin de réaliser un acte chez le patient dans le respect des principes propres aux soins infirmiers. Ce stage m’a permis d’acquérir les compétences suivantes : Ȉ Evaluer l’état de santé et le développement des enfants Ȉ Discerner les ressources et capacités cognitives, motrices, affectives de l’enfant Ȉ Concevoir et conduire un projet de soin et d’éducation adapté à l’enfant Ȉ Capacité d’adaptation et d’organisation en milieu extra hospitalier La particularité de ce stage de pédiatrie à domicile est tel qu’il m’a fallu que je démontre mes capacités auprès de l’équipe d’infirmière afin qu’elle puisse me faire confiance pour la réalisation de certains soins et la prise en charge de patient. Aller au domicile des patients, c’est aussi entrée dans leur intimité, ce qui n’est pas évident au début il faut s’habituer et pouvoir acquérir la confiance de la famille et de l’enfant, faire preuve d’empathie, rassurer, écouter tout adoptant une posture professionnelle."
  • Mayotte, par S.F. : "Mayotte est une île avec une double culture, française et mahoraise. Elle fait face à de forte immigration des îles voisines comoriennes, les services de soins sanitaires sont rapidement saturés. La mobilisation des ressources est permanente ainsi que la priorisation des urgences. J’ai été hébergé chez un ami durant ma période de stage Erasmus ; j’ai ainsi pu découvert la ville, la culture et la nourriture mahoraise. J’ai débuté mon stage en réanimation qui a duré 6 semaines. Le 1er jour, tout a été nouveau pour moi. L’équipe m’a beaucoup aidé pour me mettre dans le rythme. Après 2 jours d’adaptation, je me suis lancé dans une expérience unique et inoubliable. Au niveau de soins techniques, j’ai pu appliquer les techniques que j’ai apprises à l’école (aspiration, pansement de cathéter, mise en place une sonde gastrique et urinaire, changement des rampes, retrait des drains, monitorage…) même s’il y a des désaccords techniques de temps en temps nécessitant une discussion fort intéressante avec l’équipe. J’ai pris en charge des patients dialysé, intubé, trachéotomisé, brûlé … (adultes et enfants) avec des différentes appareillages qui nécessitent des surveillances 24h/24h (cathéter artérielle, cathéter veineuse, drain thoracique, sonde gastrique, sonde vésical, pousses-seringues…). J’ai participé aussi à des nombreuses reprises à une réunion de prise de décision pour des patients comateux (débrancher ou pas le respirateur). La réanimation, c’est un service qui bouge sans arrêt au niveau des patients, personnel et surtout les soins. C’est le meilleur endroit pour apprendre dans notre future fonction. J’ai terminé mon stage en maternité, qui est un service plus calme. Dans ce service, j’ai appris des soins aux nouveaux nés (bain du bébé, test de Guthrie, prélèvement sanguin …) et aux mamans (soin vulvaire, surveillance de l’involution utérine, …) .J’ai pu assister à des nombreux accouchements. Les équipes se montrent toujours présentes et disponibles. Mes stages à Mayotte ont donc été des stages enrichissants, motivants. J’ai appliqué beaucoup des techniques et j’ai appris beaucoup des choses (au niveau organisationnel ou communicationnel, dont l’importance du contact avec le nouveau-né). En dehors du stage, j’ai découvert la beauté de cette île : le coucher du soleil, la mer, la plage, la montagne, la fête, la nourriture, la mixité de la culture (française, mahoraise, malagasy, comorienne)… Une connaissance de la langue malagasy est un atout dans cette île. Je vous recommande de vivre cette expérience sur l’île de Mayotte."
  • Paris, par S.A. : "Ce qui m’a réellement plu lors de ce stage de psychiatrie à Paris, sont entre autre : Ȉ la découverte du monde de la maladie mentale, de ses règlements et de son fonctionnement, des protocoles et prises en charge nouvelles et spécifiques Ȉ l’encadrement par l’équipe, dès mon arrivée et tout au long du stage ; mon infirmier de référence avait suivi une formation pour encadrer les étudiants Ȉ l’enrichissement au niveau technique ; cela m’a plu de devoir m’adapter, trouver des moyens pour être efficace dans telle ou telle situation Ȉ j’ai pu participer à des entretiens familiaux Ȉ le respect de la part des soignants envers les patients atteints de maladie mentale Ȉ la relation soignant-soigné empreinte de confiance ; chaque patient avait un infirmier de référence Ȉ la collaboration au sein de l’équipe pluridisciplinaire, où chacun(e) était entendu et valorisé Ȉ les rencontres avec des étudiants français, occasion d’échanges intéressants. Je recommande fortement ce stage car découvrir un autre environnement est toujours intéressant et enrichissant. Je conseille de ne pas avoir peur et d’oser prendre des initiatives."
  • Montréal, par A.B. : "Ma mobilité à la Faculté des Sciences Infirmières de l’Université de Montréal a commencé le Jeudi 9 février 2017. Pour la première fois de ma vie, j’ai mis les pieds sur le sol Canadien ! Donc j’ai atterri jeudi en début d’après-midi à l’aéroport Montréal-Trudeau. Après un passage à la douane, récupérer les bagages … Je suis enfin arrivée à mon appartement, situé dans le quartier Côte des Neiges à Montréal, que j’avais trouvé sur les réseaux sociaux. Etant arrivée 2 semaines avant le début des cours, j’ai pu visiter cette merveilleuse ville avec ces beaux quartiers, tout couverts de blancs ! Car bien évidemment, c’était l’hiver avec beaucoup de neige et des températures aux alentours des -10°c. Puis les cours ont commencé ! J’ai d’abord assisté à deux rencontres entre tous les étudiants en échange et les personnes responsables de cours de la faculté. Après cela, j’ai eu des cours TGG (très grand groupe), où le déroulement de la session nous a été expliqué. Tout le reste du temps, j’étais le lundi en cours, avec mon groupe de Co-développement et en stage les autres jours de la semaine. Durant le cours du lundi, nous devions discuter et nous entraider pour nos travaux à rendre, mais aussi travailler sur un projet final à présenter à la fin de la session au Colloque Alice Girard. Sinon, j’étais en stage en santé Communautaire, dans un Groupe de Médecine Familiale dans une clinique située au Nord de l’île de Montréal. Ce fut une expérience très enrichissante pour moi. J’ai rencontré de merveilleuses personnes, les gens sont très gentils, ouverts et accueillants. A l’école, j’étais encadré, les professeurs ont une grande disponibilité pour leurs élèves. Puis, les étudiants de l’association étudiante de la Faculté sont géniaux ! J’ai passé 3 mois avec eux, ils m’ont fait découvrir Montréal et ses bars branchés ! Et enfin, du côté de mon stage, j’ai eu la chance d’être supervisée, encadrée, soutenue et motivée, comme je ne l’ai jamais été, grâce à une Infirmière préceptrice formidable !! J’ai beaucoup appris durant cette mobilité. J’ai appris sur moi, sur mes capacités et certaines faces cachées de ma personnalité. Car partir seule dans un pays étranger où l’on ne connaît personne, ça change les gens. Mais j’ai également appris sur la pratique infirmière à Montréal, ce qui a renforcé mon identité professionnelle. Enfin, ce qui ne peut être négligé, c’est la charge de travail. Certes, c’est une expérience à vivre, mais ce n’est pas de tout repos! J’ai eu des travaux à rendre à la Faculté, sachant que le niveau d’étude n’est pas le même, et j’avais également des travaux à rendre à l’ISSIG et j’ai dû pour cela travailler à distance. Puis il y a toute la partie administrative à gérer, autant avant la mobilité que pendant et après ! Enfin, ce n’est jamais facile d’être seule et loin des siens pendant 3 mois. Malgré tout, je recommande vivement cette mobilité à toutes les personnes qui sont motivées, qui se sentent prêtes et à la hauteur à vivre cette expérience avec ses bons et mauvais côtés, car Montréal est une super ville où il fait bon vivre autant en hivers qu’au printemps (je n’ai pas vu l’été ni l’automne) mais les gens sont géniaux et la pratique infirmière est vraiment différente et valorisante."

  • Luxembourg, par W.A.D. – Bloc 2 : "Les points forts de ma mobilité dans le cadre de mon stage de psychiatrie furent Ȉ la très bonne intégration dans l’équipe Ȉ ma participation active à différentes activités (art-thérapie, …) Ȉ la découverte de la collaboration au sein de l’équipe, entre professionnels et l’importance de communiquer. Le fait d’avoir fait ce stage à l’étranger m’a permis de découvrir le système hospitalier, même si les différences ne sont pas importantes. J’ai pu observer divers pathologies, découvrir les buts thérapeutiques, constater une belle entente au sein de l’équipe et une belle solidarité avec les patients et entre les patients. La psychiatrie, c’est beaucoup de relationnel."
  • Luxembourg, par K.D. – Bloc 3 : "Mon stage de soins à domicile en mobilité fut une expérience professionnelle très intéressante et enrichissante : Ȉ j’ai bénéficié d’un accueil irréprochable Ȉ j’ai découvert un système de santé différent et avoir une approche de soins différente Ȉ j’ai découvert le soin à domicile et l’importance du respect de l’intimité du patient Ȉ j’ai découvert une équipe dynamique, efficace, disponible et chaleureuse pour les étudiants, équipe qui m’a beaucoup enseigné Ȉ j’ai été bien encadré et ai bénéficié d’une évaluation quotidienne dans le but de m’améliorer Ȉ j’ai pu poser mes question et avoir des réponses concrètes ; l’équipe était vraiment à mon écoute Ȉ j’ai découvert la collaboration (délégation) avec les aidessoignantes ainsi que la collaboration avec les autres membres de l’équipe pluridisciplinaire (kiné, ergo, …) Ȉ j’ai participé à une formation sur l’humanitude avec son concept de bientraitance, fondamental dans le soin. Stage que je recommande et je conseille de se montré intéressé afin de devenir une personne active, efficace et de confiance pour l’équipe."